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Tout d'abord, bonjour Olivier. Tu n'es pas forcément un inconnu

pour les visiteurs des Journées de la BD. Je me trompe ?
Bonjour, cher interviewer !  Je suis venu plusieurs fois à

St Saturnin  les Avignon. C’est un festival très sympathique

où les organisateurs font un travail remarquable…
 
D'où es-tu originaire ?

Je suis un pur produit provençal ! Né à Marseille, puis exilé dans « le grand Nord »,

un peu au-dessus de Manosque.
 
Cela a-t-il une influence sur ton parcours d'auteur de BD ?

Oui, clairement, car nous vivons dans une région magnifique que l’on a forcément envie de mettre en image…J’ai, du coup, fait pas mal de BD sur la région, les légendes provençales, le parler marseillais…
 
Tu es à la fois scénariste et dessinateur.

Selon toi, quels sont les avantages et les inconvénients respectifs de ces deux activités ?
Les inconvénients sont inévitablement que tu mets plus de temps à réaliser un album.

Mais personnellement, j’aime toutes les étapes de la BD : L’idée qui germe dans ta tête, la conception du scénario, la création des personnages, la réalisation, l’encrage, la couleur… A la fin, c’est ton bébé, de A à Z. Si ça plaît, c’est très gratifiant. Si ça plaît moins, tu ne peux en vouloir qu’à toi-même.

Mais il m’arrive aussi de scénariser pour d’autres auteurs ou d’illustrer des textes.
 
Quels ouvrages vas-tu dédicacer à Saint Saturnin ?
« Superpépette », une petite héroïne qui a sévit dans Spirou-Hebdo,  « Scrutin à la provençale », réalisé avec l’ami Balloon. Le tome 2 est chez l’imprimeur. On espère l’avoir pour le festival.

Et puis « L’humeur de Loule » ; un recueil de dessins de presse que je gribouille chaque semaine pour « Haute-Provence Info ». Dans un style réaliste, je dédicacerai aussi « Dinia, aux portes de Théopolis »,

une BD dont l’histoire se passe dans la région à l’époque gallo-romaine…
 
Fréquentes- tu beaucoup de festivals et as-tu éventuellement des anecdotes croustillantes à nous dévoiler ?
Ça dépend des périodes.  Quand je suis en « mode création », je ne bouge pas beaucoup de chez moi. Puis quand l’album est tout chaud, on ressent le besoin de le partager et de venir au contact des lecteurs… Des anecdotes, il y en a plein. On est une bande de potes en festival. Une fois, par exemple, on a pris Tito en otage (Tendre banlieue, Soledad…) et on a fait semblant de demander une rançon à sa femme…

... On attend toujours l’argent !
 
La BD est-elle ton seul domaine d'activité artistique ?
C’est là où je m’éclate le plus ! J’aime vraiment ce média. Essayer de toucher le cœur des gens avec un peu de texte et une image. Mais j’illustre aussi quelquefois des livres jeunesses, ou d’autres recueils. Si le sujet me fait vibrer, pourquoi pas ?
 
Peux-tu nous parler de tes projets à venir, même les plus secrets ?... promis, ça restera entre nous !
Je travaille actuellement sur plusieurs BD. « Fœtus park », par exemple est fini et sortira cette année.

C’est un « voyage au ventre de la mère ». Sinon, en ce moment, j’observe ma fille et j’en tire des gags. Une histoire de relation père-fille. Je m’amuse beaucoup avec ce projet…

Puis viendra peut-être la suite de « Superpépette », qui sait ?
 
Que peut-on te souhaiter pour les prochains mois ? L'amour ? La gloire ? L'argent ? Une blonde en décapotable ?
Ha ha ! La blonde en décapotable ne serait peut-être pas du goût de ma femme !

Souhaite-moi simplement de pouvoir continuer à m’exprimer par le biais de cet art qu’est la BD.

La gloire, l’argent, ça n’a jamais été mon moteur. J’aime toucher les gens, partager avec eux et faire en sorte que grâce à nos albums, à tous, un petit moment de vie aura été un petit moment de sourire. 

 

Interview réalisée par mail le 16 février 2017 exclusivement pour les Journées de la BD

L'interview

Olivier BAUZA

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